Ça y est, c’est fait, le projet est désormais bien lancé. Première étape de cette aventure, l’Andorre.

Pour débuter et par praticité, j’avais en tête plusieurs pays frontaliers à la France et c’est Andorre qui a remporté les suffrages car assez « proche » d’où je vis actuellement, mais surtout, et on y reviendra, il était assez facile d’obtenir une accréditation. 

Andorre ou la principauté d’Andorre est un des plus petits pays souverain d’Europe avec une superficie de 468 km2 et une population estimée à 79 535 habitants en 2021 (source wikipedia). Bien que ne faisant pas partie de la zone Europe et de l’Union Européenne, le championnat fait bien partie de l’UEFA. Son championnat est actuellement classé à la 54éme place sur 55 entre le Monténégro et Saint-Marin. La sélection Nationale se place elle à la 152éme place (sur  211) mondiale entre la République dominicaine et le Yémen. Son championnat s’appelle la Lliga Multisegur Assegurances.

Logiquement, pour accéder à un stade ou une salle, il faut obtenir une accréditation, c’est le cas en France et (je le suppose dans la plupart des pays). A Andorre, je n’ai pas eu besoin d’obtenir une accréditation car l’accès au stade est libre. Alors j’ai bien entendu contacter la fédération Andorrane de ma venue et cela n’a pas posé de problèmes, bien au contraire. Pour la suite du projet, je n’aurais peut-être pas autant de facilité, mais pour un début cela enlève vrai un poids.

Hasard du calendrier, le jour de mon arrivée à Andorre (un samedi), il y avait une journée du championnat de seconde division Espagnol. Car oui, le FC Andorra (club Andorran), dont Gérard Piqué est le propriétaire, joue dans le championnat Espagnol. L’opportunité de passer du bon temps au stade était trop forte et c’est donc devant un FC Andorra – Eibar que j’ai passée ma soirée. Pour la petite anecdote, j’ai aussi tenté de me faire accréditer pour un match du FC Andorra (mais à une autre date), mais les clubs de seconde division ne gèrent pas les accréditations. C’est donc directement à la fédération Espagnole de faire la demande. Comme prévu, les papiers demandés sont pour le moment trop nombreux et important pour que je puisse les obtenir.

Même si la frustration est resté dans un coin de ma tête pendant le match (l’éclairage semblant très bon), cela été une bonne expérience que d’assister à cette rencontre dans l’Estadi Nacional (stade de l’équipe National d’Andorre). Déjà car l’ambiance, même si le stade n’était pas totalement plein, était vraiment plaisante, mais aussi parce que le jeu aussi était vraiment attrayant, beaucoup moins physique qu’en France, mais plus technique. Pour la petite histoire, le FC Andorra l’a emporté 2 buts à 0 (avec en prime un missile en pleine lucarne pour clore le score) et se place au moment où j’écris ces mots 9éme du championnat.

Mais cette rencontre n’était que du bonus car le plus important se déroule le lendemain avec la seconde journée du championnat d’Andorre. Etrangeté de ce championnat, les journées se jouent le même jour, pour toutes les équipes et dans le même stade. Cela peut se comprendre car dans un pays si petit, avoir autant de stades que d’équipe n’est pas forcément possible. C’est donc sur le terrain (synthétique) de la fédération Andorrane que se joue le championnat. Pour les amoureux du ballon rond, vous pouvez donc assister à 4 matchs de 11heures à 21heures non-stop. Vous l’aurez compris, c’est donc pas une rencontre, mais bien 4 rencontres que j’ai pu couvrir lors de ce dimanche.

Concernant la journée, ce fut rude, enchainer 4 rencontres de rang n’est pas de tout repos, mais cela m’a permis d’avoir un aperçu du niveau du championnat. Le niveau des équipes (et c’est un avis subjectif fait sur ce que j’ai vu sur une seule journée) se situerai entre le National pour les meilleures équipes et le National 3 pour les équipes dites plus « faible ». Du côté des joueurs on retrouve majoritairement des joueurs Espagnols, bien sûr des Andorrans et quelques Français expatriés (comme le meilleur buteur du championnat des 2 dernières éditions, Guillaume Lopez). D’autres noms plus connus comme celui de Carlos Kameni, gardien International Camerounais passé par l’Espanyol Barcelone.

D’un point de vue strictement photographique, il n’y a pas eu de problème majeur, on peut tourner assez facilement autour du terrain (toujours dans le respect des règles) et cela change par rapport à la France… Seul bémol sur ce stade, les filets de protection qui s’ils n’affectent pas les supporteurs, « embête » quelque peu les photographes. Heureusement qu’un photographe (un habitué surement) a eu la bonne idée de faire quelques trous pour y faire passer son objectif (je vous le jure, ce n’est pas moi).

Pour résumé, ce fut une superbe première expérience que ce soit au niveau de la prise de contact, de la préparation du voyage, de la communication. Il y a beaucoup de choses à améliorer encore, mais se confronter au terrain est clairement enrichissant pour les futurs déplacements. Car oui, le prochain déplacement est déjà prévu et sera tout autant excitant que celui-ci, mais encore un peu de patience avant de découvrir la prochaine destination.